Il ne s’agit pas à proprement parler d’accorder à cette triplicité une valeur théologique ou cosmologique. Ce sont plutôt des concepts opérants qui, comme des outils, sont utilisés pour traverser ces maisons afin d’en dégager un possible enchaînement logique, une succession qui donnerait du sens. Chaque maison est liée à la précédente et participe à la dynamique de la suivante. Ce n’est qu’au final que le cycle complet des douze maisons imbriquées l’une dans l’autre peut alors donner à voir un ensemble signifiant.

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   Lorsque l’astrologie propose une interprétation pour les douze maisons, elle se réfère forcément aux douze signes en établissant un parallèle. C’est ce qui sera fait, mais il sera aussi tenté de justifier les attributions accolées à ces maisons en observant le passage de l’unicellulaire au pluricellulaire. L’idée n’est pas nouvelle. Cette correspondance a déjà été établie et développée par d’autres auteurs. La réflexion menée ici cherche donc à présenter des illustrations pouvant servir à davantage légitimer la transition, le passage d’un signe à l’autre.

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   Les principes positif et négatif qui ont prévalu dans les chapitres précédents sont de nouveau sollicités. Le coefficient émetteur, avec le spermatozoïde au signe du Bélier, répond au principe positif; la réceptivité dévolue à l’ovule correspond au principe négatif du Taureau. Le Gémeaux, signe positif et double, devient le lieu de jonction des deux éléments précédents ; le Cancer, signe négatif et réceptif, accueille spermatozoïde et ovule qui forment alors ce qu’on pourrait appeler une première cellule qui va ici se nourrir et proliférer. Et comme il sera précisé plus loin, cet être unicellulaire se démultipliera pour donner naissance à un être pluricellulaire doté d’une conscience.

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   En bref, la matière ou la substance est particulièrement présente ou agissante dans les maisons 1 à 4, la vie ou la reproduction se profile avec plus de force dans les maisons 5 à 8, et finalement l’esprit ou la conscience apparaît dans les maisons 9 à 12 comme un substrat résultant apparemment du rapprochement intime de la matière et de la vie.