La Lune est l’astre d’abord identifié à la nuit, aux marées, aux semailles, à la croissance, à la fertilité, à la maternité, aux eaux matricielles. Ne possédant pas de lumière propre elle réfléchit celle du Soleil dont on a fait le compagnon obligé. Celui-ci incarne alors le masculin émetteur et la Lune le féminin récepteur. Les phases changeantes de la Lune nous renvoient au besoin sinon au désir de mutation, de modification, de renouvellement de l’apparence, par exemple. Cette image de soi joue moins le rôle ostentatoire que peut témoigner le type solaire qu’un rôle de séduction douce, d’appât discret ayant timidement pour but d’attirer l’attention d’un compagnon ou d’une compagne. Comme la Lune est un satellite de la Terre, il peut même s’établir avec l’entourage une relation de sujétion, de subordination, à la manière d’un enfant avec son parent. Le type lunaire peut aussi aller jusqu’à vivre une forme de tutelle affective, sans que cela relève nécessairement du comportement pathologique. Il dispose plutôt d’une malléabilité psychique complaisante, conciliante. L’univers symbolique gravite autour du thème de l’enfance, de la dépendance, d’un stade de croissance qui n’est pas parvenu à la maturité, d’une conscience des autres et de leurs aspirations propres qui est encore à développer. Les réactions épidermiques sont semblables à celles observées chez les enfants. Le besoin de satisfaction ne tarde pas à se manifester. Se confondent alors les besoins prioritaires avec les fantaisies et même les caprices. La Lune étant associée à la fonction nourricière première offerte par le lait maternel, le sevrage peut facilement laisser des séquelles durables chez cet être dominé par la vie instinctive, sensitive. La nature féminine est à même de connaître des métamorphoses et transitions physiques particulières. Mais les transformations ne sont pas qu’anatomiques. Le type lunaire autant féminin que masculin est appelé à vivre en très peu de temps d’importants changements d’état psychologique. C’est qu’il est d’une telle sensibilité à son milieu immédiat que la proximité exerce parfois sur lui une forme de domination.

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LUNE - BÉLIER

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   Le signe incarne un instinct fruste et primitif alors que la Lune renvoie au réflexe et à l’action inconsciente. Cette association d’éléments primaires génère une attitude infantile, un comportement facilement contrarié qui inclinent à l’impatience et aux emportements. La frustration engendrée par l’insatisfaction des besoins immédiats dépasse rapidement le seuil de tolérance. Elle forge un caractère fiévreux, primesautier, facilement excitable. Par ailleurs, le changement d’approche devant un problème à résoudre peut être perçu comme de l’instabilité ou de l’inconstance, alors qu’il est davantage une forme d’adaptation qui donne cette aptitude permettant de passer hâtivement à une autre étape dans l’évolution d’une situation. Dans ce signe, la dimension maternelle associée à la Lune tend à se viriliser: ce qui amène la femme à s’éloigner de cette fonction au profit d’une implication personnelle dans des luttes pour affirmer ses droits et surtout ses prétentions à pouvoir s’acquitter de défis traditionnellement relevés par des hommes. Pour l’homme, c’est plutôt l’astre qui vient attendrir le côté animal du signe. Fait régresser l’aspect dominateur. Peut faire voir même inconsciemment la femme comme une présence maternelle rassurante: ce qui l’amène à accepter les décisions et les directives en provenance de cette source d’autorité aimante. Activité imaginaire qui peut aisément s’attiser et s’emparer de soi. Intérêt par la genèse de l’univers, de la vie, de l’humanité, que celle-ci soit racontée dans des légendes ou exposée par les sciences. Naissance de flambées de créativité pendant de courtes et précieuses périodes.

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LUNE - TAUREAU

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   Très grande affinité entre l’astre et le signe où les pulsions de vie printanières et bien enracinées ne font pas défaut. Jouissances olfactives et gustatives recherchées. Tous les sens sont aux aguets, mais principalement développés autour de l’oralité pour humer, saliver, goûter et manger, lentement, dans le seul but d’étirer le plaisir. Les gestes sont posés et les actions menées de manière aussi vigoureuse que la main peut pétrir le pain. Assurance et fermeté dans l’exécution des tâches, mais sans rudesse. Aimer ce qui est tangible, palpable. Affectionner les contacts physiques autant avec les personnes qu’avec les objets. Sens pratique étendu et sens de l’hospitalité reconnu. Le règne végétal est appelé à devenir un allié de taille par divers ricochets possibles. Cette position de la Lune peut développer une sensibilité à l’égard de la culture florale, l’aménagement paysager ou l’exploitation de plantes ornementales ou médicinales. Chanter. Cuisiner. Les plaisirs de la table peuvent cependant se retourner contre soi. Car une constitution solidement charpentée, agréablement charnue, puis avec le temps chargée d’embonpoint, rend l’effort physique plus laborieux à fournir. Très tôt dans la vie les goûts et les habitudes s’implantent et il n’est pas facile de les modifier. S’entourer de biens confortables, abondants, mais parfois aussi encombrants. Jouir passe par la saisie, la retenue, l’appropriation, le coussin de sécurité. Coutumes et traditions sont rappelées avec nostalgie et même cultivées pour redonner vie au bon temps jadis vécu, prolonger les saveurs passées, habiter de nouveau ce qui fut joie de vivre.

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LUNE - GÉMEAUX

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   La Lune est l’astre animé par le mouvement le plus rapide alors que le Gémeaux est un signe d’air, c’est-àdire l’élément le plus instable qui soit. L’un et l’autre se renforcent donc pour donner une nature mobile et insaisissable toute désignée pour jouer de vitesse ou jouer la comédie. Cette double signature d’un physique souple allié à une intelligence alerte donne des aptitudes pour se mouvoir, cabrioler et danser tout autant que pour plaider ou remplir de manière persuasive le rôle de porte-parole. L’esprit peut incarner une figure en se glissant aisément dans la peau de quelqu’un d’autre. La langue est suffisamment déliée pour faire parler un personnage ou encore pour imiter avec humour amis, collègues, supérieurs. Le portrait psychologique donne l’impression que le développement mental s’est arrêté à l’adolescence avec ce qui la caractérise : nombreuses relations, contacts faciles et légers, fréquents changements de partenaire, amitié esquissée et aussitôt remplacée par une autre, butinage affectif et vagabondage dans les idées qui tournoient et virevoltent sans cesse. Usage de pirouettes langagières. Rationalisation des affects. Tendance à toucher à tout, s’informer sur tout, varier les expériences afin de pouvoir tout connaître. Instabilité. Confusion entre action et agitation. Danger réel de faire du surplace. Girouette. Plusieurs expériences demeurent superficielles. Par contre, c’est sur les plans intellectuel et organisationnel que cet incessant mouvement se manifeste avec le plus d’à-propos par une rapide capacité d’adaptation. Les retournements de situation sont donc vécus avec aisance parfois même avec plaisir tant le changement et la nouveauté sont jugés excitants et stimulants.

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LUNE - CANCER

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   Le foyer, la maisonnée, le patrimoine familial et le passé occupent une place cardinale dans les souvenirs. L’astre et le signe sont deux indicateurs de sensibilité épidermique qui, en se conjuguant ici, viennent en accroître l’éveil. D’infimes détails de la petite enfance qui ont touché cet être réceptif et impressionnable sont non seulement rappelés avec précision, mais évoqués avec émotion. Imagination colorée. Mémoire des choses anciennes. Expression d’une subjectivité riche et assumée. Ce qui peut permettre à l’entourage et même à un public potentiel de se reconnaître, de trouver un écho dans les réminiscences ou encore les œuvres dont pourrait accoucher la personne. S’absorber jusqu’à se laisser habiter par la rêverie. Facteur élevé de fécondité permettant de jouer un rôle multiplicateur de la vie ou de défenseur de celle qui bat déjà. En dissonance, une expérience intimiste peut rompre le charme d’une période bercée de naïveté et d’innocence principalement durant l’enfance. C’est souvent à reculons, comme se déplace aussi l’écrevisse qui fut jadis l’animal à occuper ce signe, que l’âge adulte est atteint. La nouveauté ou le changement ne doivent pas bousculer les habitudes confortables, rassurantes. Difficultés bien présentes à se détacher, à rompre. Susceptibilité à fleur de peau. L’environnement immédiat peut aisément heurter cette personnalité hypersensible au milieu ambiant qui se construit alors une solide carapace pour s’en protéger, à la manière du crabe animal symbole du Cancer. Lieu d’hébergement pouvant ressembler à un cocon douillet et accueillant dans un bunker impénétrable, si ce n’est qu’à ses proches.

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LUNE - LION

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   L’astre de la nuit dans le signe solaire du jour. L’âme gagne en croissance et en renforcement comme si elle recevait une dose de confiance. Rayonnement des valeurs personnelles ainsi que des activités inhérentes à la vie intérieure. Possibilité de les voir reconnues. Émotion stimulatrice d’actions. Attitude respectueuse, pensée généreuse et geste courtois vont droit au cœur de l’autre. Graviter autour d’un projet et chercher à l’enrichir plutôt que de le faire graviter autour de soi dans le but de se valoriser. L’exercice peut s’effectuer dans le cadre d’une activité sociale ou mondaine. Approche bienveillante qui révèle une décentration réussie et dénote une maturité affective. Magnanimité. Ne pas parvenir à triompher d’un égocentrisme réducteur si l’astre est en position dissonante. Entretenir le culte de sa propre personne. Infantilisme. Inconscience de la projection de l’image de soi. Paresse. Par ailleurs, puisque la Lune a le pouvoir de féconder, celui-ci s’en trouvera dynamisé en Lion, qui a le pouvoir de vivifier. Position faisant se développer une sensibilité toute particulière pour le règne du vivant. Se sentir en symbiose avec celui-ci. Être à l’aise pour jouer le rôle d’observateur, de protecteur ou de promoteur de la vie. Adaptation physiologique à l’effort. Les enfants jouent un rôle déterminant par leur intervention, leur nombre ou même leur absence. Féminité nobiliaire. Magnificence de la maternité. Paternité assumée et joie conséquente. Réalisation d’un rêve. Imagination brillante.

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LUNE - VIERGE

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   Le signe impose à l’astre une contraction, une forme de réserve ou de timidité dans le développement de la vie instinctive. Porter une attention inquiète à la santé, au bon fonctionnement de ses organes et à la vie physique en général. Hypocondrie. Dérèglement de l’horloge biologique interne, synchronisme décalé. Affections psychosomatiques. Être timoré par la polarité du sain et du malsain. Cette inquiétude globale pousse à s’informer afin de se rassurer en consultant différentes publications, mais pas toujours appropriées ou fondées. Tendances hygiénistes pouvant aller jusqu’à la manie. Pudeur. La Lune dans sa dimension de maturité inachevée peut contribuer à une utilisation limitée ou même détournée des facultés intellectuelles inhérentes à ce signe. Déploiement retenu ou encore confiné à des connaissances fonctionnelles, empiriques. Penchant pour les tâches répétitives et souvent sécurisantes. L’anxiété facilement développée peut rendre plus à l’aise dans des activités besogneuses, manuelles où l’on a davantage à souscrire qu’à inscrire, à exécuter qu’à commander. Œuvrer avec dextérité et minutie, mais dans des conditions inférieures aux capacités ou dans un milieu discret, anonyme. La Lune peut aussi nourrir un riche imaginaire au potentiel créatif et inventif remarquable dont la traduction gagnerait à s’effectuer dans un univers intellectuel. Aptitude à concevoir des idées, à élaborer des scénarios plausibles, à construire des intrigues ingénieuses. Sens du rythme.

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LUNE - BALANCE

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   L’astre et le signe s’épousent et donnent naissance à l’affection bienveillante, la tendresse, le consentement complaisant dans la fusion avec l’être aimé ou tout autre partenaire. Si la Lune du Bélier contrôlée par la figure dominatrice de Mars fait le caractère contrasté, en Balance, colorée par la figure attachante de Vénus, ce sera tout le contraire avec une palette de nuances haute en finesse et en sensibilité dans les rapports humains. Pour une femme, c’est la valse-hésitation dans sa chair même entre l’idéal féminin et l’instinct maternel. Mais plus encore, cette position fait balancer entre la chaleureuse présence féminine qui s’investit dans le duo qu’elle forme pour lutter contre les marées du cœur et, par ailleurs, des réactions ou des manières bien senties d’élan maternel à l’égard du conjoint. Pour un homme, c’est plutôt la tendance à s’abandonner parfois de manière bon-enfant dans cette vie à deux. Il fait tout pour éviter les tensions et les heurts afin de maintenir dans le couple une forme de lune de miel prolongée et dans la maisonnée une coexistence au climat harmonieux. Compagne directive acceptée ou tolérée. Amabilité et adaptabilité plutôt que soumission. Donne le goût des ambiances enveloppantes. Souci esthétique. Stabilité affective: Saturne, second maître de la Balance, commande cette continuité. En position négative : sentiment de frustration, d’instabilité, inconfortables périodes d’indécision avant de s’engager. Désenchantement, regret stérile dans une séparation.

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LUNE - SCORPION

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   La dissonance peut conduire à lutter pour éviter la soumission à des forces inconscientes, dominatrices. Le risque est grand de perdre sa condition de maître du jeu au profit de fantasmes épuisants. Malgré l’aspect inquiétant de cette position, des occasions de croissance personnelle se présentent surtout à la faveur de la nuit, de l’automne, du secret, de la sexualité ou même de la mort. La vie nocturne et ce qu’elle véhicule d’apaisement et de repos, mais aussi de menace, de mise en garde, d’insécurité offre des possibilités de ressourcement. Être confronté à l’idée qu’un mal puisse être vecteur de bien comme un venin peut entrer dans la composition du remède. Souvenir marquant d’images reliées à la sexualité durant l’enfance : expérience hâtive ou prématurée. L’appétit ne se dément pas et l’excitation est immédiate surtout pour l’homme, qui peut connaître dépendance et dépense à cet égard. La femme assume avec fermeté et assurance sa maternité, même si celle-ci devait révéler des imprévus ou des complications entre la conception et la parturition. Pour lui aussi bien que pour elle, l’imagination est inventive et parfois générée par la superstition. Elle donne un goût particulier pour les détails macabres, les jeux érotiques, les pouvoirs occultes issus de forces obscures se dissimulant derrière diverses apparences. Attirance pour l’alchimie, les phénomènes paranormaux, les enquêtes criminelles, les histoires scabreuses ou celles des familles mafieuses. Intérêt pour la mystique ésotérique.

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LUNE - SAGITTAIRE

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   La Lune possède toujours cette charge de vitalité organique qui favorise la croissance. Or, elle peut nourrir autant la partie animale que la partie humaine que nous observons dans la symbolique du signe. Dans le premier cas, le réflexe animal l’emporte sur le mental. Attirance pour toutes les formes de plaisir. Se frotter à la vie par besoin primitif de sensations fortes. Quotidienneté souvent estimée répétitive et monotone. Être tenté de goûter à tout. Se sentir vivre lorsque la conscience accède à d’autres réalités même artificielles ou éphémères dans lesquelles elle peut aussi s’éparpiller, se dissoudre. Risque de confondre intensité et lucidité. Être forcé d’arrêter sa course par abus, affaiblissement. Dans le deuxième cas, le mental parvient à dompter la nature animale même si celle-ci n’est jamais totalement disciplinée. L’instinct n’est pas véritablement délogé au profit de la réflexion: il y a plutôt chaleureuse complicité, sage superposition. Les pulsions demeurent primaires, mais amples. Faire preuve d’intentions bienveillantes. Passer des jouissances égoïstes aux réjouissances partagées. S’éveiller, s’élever à des passions plus sensibles que sensuelles. C’est l’ensemble du thème qui indique si cette Lune canalise sa force dans la croissance animale, instinctive et horizontale du signe, symbolisée par les quatre pieds en contact étroit avec le sol, ou dans la partie humaine idéale, morale et verticale, symbolisée par la flèche de l’archer pointant vers le ciel. Intérêt pour les contes, les mythes. Idéalisation d’un certain passé comme l’attitude chevaleresque, l’honneur, le respect des principes.

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LUNE - CAPRICORNE

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   Lune hypersensible froidement accueillie. L’astre symbole de croissance traverse un signe dont la terre est figée. Le ralentissement métabolique est à son maximum: fléchissement et même carence de la vie organique. Affectivité et chaleur humaine à leur minimum d’expression. Rend insatiable et mauvais perdant. Frustration profondément ressentie. Sous-développement du principe maternel ou de la fonction nourricière. Incompatibilité entre le caractère infantile de l’astre et celui, sérieux, du signe. Tendance à satelliser les autres d’une manière accaparante plutôt que rayonnante. Les autres ne sont pas de véritables partenaires, mais davantage des faire-valoir instrumentalisés dans le but d’en tirer avantages et privilèges. Donner, prêter, offrir sont des réalités vécues sur le mode de l’arrachement, de la soustraction, de la privation plutôt que du partage. Le domicile peut être inhospitalier. Favorable, cette position donne le goût de la vie réservée, détachée, parfois même austère, accédant avec aisance au renoncement, à la simplicité, au dépouillement. S’enrichir de ce qui n’alourdit pas l’existence. Analogie avec la graine plantée dans la terre froide et ingrate: patiente, effacée, ignorée. Porter en son sein une promesse d’avenir. Être un gisement potentiel. Décoration intérieure modeste ou sobre. Innocence et naïveté donnent des perceptions parfois optimistes et des réflexions désarmantes : ce qui peut en faire un être attachant. Fidélité indéfectible. Prendre, ramasser, économiser est soudé à son être comme un réflexe. Dépositaire d’objets anciens ayant appartenu à des membres de la famille. Alimentation insuffisante ou enrichie jusqu’à saturation nocive.

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LUNE - VERSEAU

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   La nature première est celle des réflexes innés alors que dans la seconde s’inscrivent les aptitudes apprises. Or une sorte d’inversion semble s’installer ici : les apprentissages sont si bien intégrés qu’ils acquièrent pratiquement le statut de réflexe. Pendant que la tâche présente s’accomplit, l’esprit se propulse déjà à l’étape suivante comme dans une fuite du présent. Actions et réactions n’étant pas toujours conformes au contexte heurtent les sensibilités environnantes. Besoin de reléguer les actions concrètes à des tâches mécaniques pour s’en dégager afin de permettre à l’activité cérébrale de s’affranchir totalement des obligations du quotidien ou des besognes récurrentes. Même si cette position indique de l’instabilité dans les humeurs, elle n’empêche pas la fixation d’objectifs élevés. Respect des engagements avec d’autant plus de facilité et de détermination que ceux-ci ont une portée altruiste ou désincarnée. Méfiance vis-à-vis des assauts de l’instinct. Inconfort dans la soumission à vivre une sensualité ardente et passionnée. Refus d’être tributaire des servitudes de pulsions désordonnées et désir d’en éviter les contrecoups. Souligner l’importance de l’intuition. Appuyer les projets créateurs et novateurs surtout dans les domaines communautaire ou philanthropique. Implication sociale nourrissante. Collaborer avec divers partenaires publics comme les organismes de promotion ou de défense. Implication sociale permettant de développer un réseau de relations et de tisser des liens d’amitié. Faire preuve d’humanisme civique. Encourager la participation citoyenne, bénévole. Transmettre comme valeur la richesse de l’action commune, la puissance des forces regroupées.

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LUNE - POISSONS

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   Atteindre des états seconds de conscience (mysticisme, contemplation, extase) donnant accès à des univers parallèles, mais plonger aussi dans des états qui relèvent de l’inconscience (illusion, chimère, mirage) dans le cas d’une configuration négative. Voir se résorber des expériences affectives troubles et douloureuses. Guérison et maturation permettent d’envisager la fin des soumissions. Faire preuve de discernement. Jugement éclairé dans l’acceptation de nécessaires compromis. Jouir d’une conscience accrue. Tenir de nouveau le gouvernail, parvenir à éviter les écueils, arriver à destination. Don de soi quasi maternel bien qu’il ne s’agisse pas d’une subordination à autrui. Ressentir profondément la détresse de l’autre et chercher à lui venir en aide. Appui immédiat, générosité. Aptitude pour sentir le pouls d’une foule, les forces ou les faiblesses propres à une génération, une époque ou même une nation. Par contre, si l’esprit demeure brouillon, incubant des idées nébuleuses, concevant des pensées déstructurées, tout peut alors basculer et se retourner contre lui. Intention et affabulation se confondent et s’imposent à une conscience clignotante, inquiète. Se croire investi d’une mission. S’enfermer dans le piège de ses certitudes. S’attacher à des projets irréalistes. Entretenir le vague à l’âme, se perdre dans ses ruminations jusqu’à se noyer dans les rêveries. Risque élevé de s’échouer sur le rivage des dépendances. Position type de la cellule dormante : voir se développer au moins une métamorphose majeure dans sa vie, traçant une ligne de démarcation entre l’avant et l’après.