L’éclat particulier de la planète Vénus dans le ciel du matin ou du soir a séduit les Anciens qui lui ont rapidement décerné le titre de belle du matin ou belle du soir. Vénus c’est aussi Aphrodite, dont le poète a dit qu’elle pouvait enlever l’esprit même au sage. C’est dire ici que le sentimental, contrairement à certains préjugés injustes, constitue une véritable force qu’il serait mal avisé de négliger. Aphrodite c’est également les aphrodisiaques censés stimuler le désir et le plaisir sexuel. Vénus incarne donc la beauté, l’amour, la séduction, la passion, mais aussi toutes les jouissances reliées aux sens. Elle est, pour qui la fréquente, une fontaine de Jouvence. Pour lire dans un thème les mouvements de sympathie ou d’antipathie, d’attraction ou de répulsion, de complémentarité ou d’opposition entre des êtres, c’est Vénus qui est observée et questionnée. Elle renseigne sur ce qui attire ainsi que sur la manière d’établir le contact avec les personnes tout autant qu’avec les objets ou les lieux, la façon dont se fait l’approche au monde. Vénus éclaire sur ce qui réjouit ou importune sur le plan principalement affectif. Est-elle en configuration positive ou abrasive? La retrouve-t-on en ascension ou sur son déclin? Loge-t-elle sous le signe du charme ou de la rupture ? La vie affective se colore de ces différentes positions ou phases de développement. Il peut s’agir aussi d’engouement passager, d’intrigue sentimentale, de passion dévorante, de liaison dangereuse, malheureuse ou sublimée, de magnétisme strictement charnel, de comportement discipliné ou débridé. Toutes ces figures peuvent dépeindre Vénus en action. Seul l’ensemble du thème donne plus de précisions sur cette force supposée faible, mais qui peut néanmoins sécréter des phéromones irrésistibles aussi bien générant la vie que provoquant la mort. Beauté angélique ou beauté fatale, Vénus, déesse de l’amour, demeure l’une des plus grandes sources d’inspiration dans tous les arts.

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VÉNUS – BÉLIER

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   Vénus qui préside à l’amour et à la paix se retrouve indisposée et même bousculée dans ce signe qui réunit plutôt l’instinct primaire et la sensualité brute. La vie amoureuse connaît des pulsions farouches et ardentes, des soubresauts et des secousses, des passions aussi intenses qu’enfiévrées. Non seulement la vie amoureuse, mais la vie affective en général se heurte à des forces contraires. Les mésententes affligent la partie émotive et sentimentale de l’existence, y compris dans la famille, avec les amis, le voisinage, les collègues de travail: partout où des liens se soudent et se rompent. Malgré cet inconfort Vénus fait tout de même se manifester des sympathies, mais les accompagne d’un pincement, d’une discourtoisie, d’un climat de méfiance propre à générer des hostilités. Fait vivre des épisodes tumultueux si l’astre reçoit des aspects contrariants. La vie affective, bien que pouvant s’épanouir, demeure vulnérable et fragile. Il est difficile pour le cœur de vivre dans la détente et l’égalité d’humeur. Tendance à masculiniser la femme et à féminiser l’homme. La femme pourrait paraître un peu rude, discordante ou encore apprécier les joutes amoureuses dans lesquelles le féminin domine. Quant à l’homme, il pourrait chercher à capter l’attention en se parant des atouts attractifs offerts par les tendances du moment et se livrer à la séduction compétitive des apparences.

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VÉNUS – TAUREAU

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   Le signe imposant un rythme ralenti, les liens amoureux se tissent en douceur, se développent sans rien brusquer, croissent avec le temps. Stabilité dans les affections. Fidélité dans les relations. Les racines sont profondes et assurent des attaches durables. Les ruptures éprouvées sur le mode d’un sevrage difficile et ressenties comme un rude arrachement peuvent provoquer de fortes réactions. Le désir de volupté peut exciter la convoitise et la possessivité aller jusqu’à la passion pleine de sensualité exclusive. Accorder aux sentiments une importance de taille. Aimer et se sentir aimé constituent les principales sources de mobilisation dans l’action. Être alors amené à semer, bâtir, faire fructifier les avoirs dans le plaisir jouissif de consommer et de partager l’enthousiasme. La maison est aussi charmante et accueillante que la personne ellemême. Et si elle n’est pas décorée au goût du jour, on y retrouve des objets bien souvent robustes, jalousement conservés, pouvant redonner vie parfois à des amours ou des amitiés d’un autre temps. Le monde sensible environnant est donné pour être touché, manipulé, palpé. Voir partout la force de la nature et imaginer une sagesse aux commandes de celle-ci. Ne pas manquer les occasions de caresser, sentir, goûter. Donne à l’être un caractère aimant pourvu d’une densité affective attractive pour les autres. Aimer charmer en se montrant désirable, mais aimer également tomber sous le charme.

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VÉNUS – GÉMEAUX

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   Avec son entrée dans ce signe mercurien, mais toujours printanier, la vie affective se teinte de rationalité. La sensibilité profonde donne alors l’impression d’avoir été filtrée par la réflexion avant d’être exprimée. Il y a une sorte de malaise ou d’embarras à témoigner de tendresse émue, de naïveté touchante. Le mental exerçant un ascendant sur le sentimental fait en sorte que les mots sont plus habillés d’esprit que colorés d’affect. Les mots semblent alors servir d’écran à l’intimité. La juvénilité demeure cependant entière. Ce qui maintient le désir de taquiner, badiner, tourner une situation en dérision ou de s’exposer parfois soi-même dans de petites mises en scène. Mentir ou déformer n’est pas vraiment absent des relations affectives, mais le plus souvent pour amplifier une sensation ou même provoquer une émotion. Aimer les échanges, les contacts, les groupes d’amis et participer volontiers à des activités sociales ou sportives. Insuffler de la vie, assurer l’animation dans les relations en sachant entretenir une attitude désinvolte. Ces différentes manières d’établir des relations donnent des allures adolescentes goûtées par l’entourage avec lequel de nombreuses amitiés naissent et disparaissent selon le goût ou les préférences du jour. Se satisfaire d’amour opportuniste sans vraiment se l’avouer. Garder une certaine distance avec les ivresses du cœur afin de mieux tirer profit des gains à enregistrer dans « le jeu de l’amour et du hasard ».

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VÉNUS – CANCER

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   Vénus en Cancer façonne un univers affectif fragile comme la porcelaine. Besoin d’une dose périodique de petits soins. Aimer être enveloppé, dorloté. Frémir de plaisir sous les caresses. S’abandonner à ces touchers qui rappellent la petite enfance. Mais cette fragilité n’exclut pas que le caractère puisse être maussade, puéril, agacé par les imprévus ou indisposé par les bruits capables de perturber le sommeil. Cette position fait tendre vers un accomplissement maternel harmonieux, favorise les relations particulièrement étroites avec les enfants. Peut prodiguer des soins à la manière d’une fée. Enrichir le monde imaginaire et fantaisiste des petits, mais être aussi soi-même enrichi par eux. Les relations amoureuses génèrent une part importante d’insécurité. Pour la combattre, la confiance et la stabilité sont les baumes qui apaisent les inquiétudes d’un cœur si facilement remué. Attendrissement ou flétrissement sont à fleur de peau. Pour éviter d’être chaviré, une coquille protectrice est alors construite autour de soi. Au-delà de cette défense psychologique, le chez-soi confortable et douillet en constitue le prolongement physique où l’intimité est à la fois préservée et partagée. Le foyer est le milieu où se focalisent le plus la tendresse, l’affection, l’attachement, le dévouement. On s’y retire bien souvent pour se couper des stimulations multiples ou discordantes du monde extérieur. La maisonnée avec ses obligations, mais aussi ses familiarités, se veut un lieu de paix, de ressourcement affectif, de support mutuel.

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VÉNUS – LION

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   Planète de la beauté dans le signe de l’éclat. Tout est investi dans l’apparence pour séduire jusqu’à en oublier parfois la finalité amoureuse. Se plaire à se mettre en scène, paré d’atours recherchés. Avec élégance, le paraître habille l’être. Doué pour se revêtir avec art d’un charme inimitable. La soumission empêche généralement d’être le maître du jeu et de commander. Or, dans le cas de l’amour, il y a en toile de fond une forme d’assujettissement à l’être aimé auquel on succombe. Pour plaire, celui-ci se doit idéalement d’accepter en quelque sorte la satellisation. Existence d’une ambivalence intime complexe à prévoir entre se soumettre à l’autre et régner sur lui. La conscience n’accompagne pas toujours cet état de fait, mais la complémentarité amoureuse se développe néanmoins d’une manière affectueuse par Vénus et chaleureuse par le signe solarisé. Malgré un possible profil narcissique, l’être montre toujours beaucoup de distinction et de grâce naturelle. La recherche même inavouée d’admiration est dans bien des cas sincèrement méritée par le rayonnement de l’accomplissement. Position qui donne de l’étoffe, des qualités félines de protection et humaines d’amoureux au cœur d’or. Personnalité capable de soutenir l’être aimé par sa présence dès que la situation le prescrit. Être accueillant pour la famille, disponible pour les amis, toujours prêt à offrir la fête et à rassembler pour vivre entouré.

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VÉNUS – VIERGE

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   Il est moins confortable pour Vénus de loger dans ce signe automnal qui annonce la fin des montées de sève. L’amour et la vie affective sont ainsi appelés à se vivre sur le mode déclinant, restrictif. C’est la beauté des fleurs moissonnées et alors aussi rapidement flétries qui prend la relève. Parallèlement, la vie instinctive connaît la frugalité et les pulsions sont soumises à la discipline. Il y a donc moins de fraîcheur, d’enivrement amoureux, de candeur participative et plus de crispation affective, de sécheresse des sentiments, d’amour décoloré terni par le temps, ou une expérience décevante. Partenaire peut-être sans phosphorescence, mais rassurant, constant, sécurisant. Montrer une sensibilité marquée pour le sort des moins nantis. Éprouver pour eux une affectueuse sympathie. Amour rangé se déployant aussi comme une signature dans le cercle domestique: maison bien tenue, couvert impeccable, allure sobre et décoration aseptisée chez cet être qui ne connaît pratiquement pas le débordement ni le relâchement et qui voit d’abord la dissipation dans le désordre même chaleureux d’une activité récréative ou ludique. Les sentiments sont intellectualisés et se manifestent avec maladresse ou embarras. Témoigner de la sensibilité, de la sensualité, mais avec modération et mesure. Les objets d’art géométriques, proportionnés ou miniaturisés captent l’attention. Si la beauté peut être présente dans son environnement de travail, cette position peut aussi permettre l’apparition d’une flamme amoureuse à l’automne de la vie.

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VÉNUS – BALANCE

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   Planète de l’amour dans le signe de l’harmonie. Vénus y séjourne donc en terrain où les unions, les accords sont facilités, favorisant ainsi les ententes, la communauté des sentiments plutôt que le conflit. Goût suffisamment nuancé et raffiné pour graviter dans le domaine de l’esthétique ou pour contribuer soi-même à la création artistique. Faire tout ce qui est jugé nécessaire afin de prévenir la discorde ou pire, la rupture. Pour éviter de vivre des frictions ou des hostilités, être souvent le premier à poncer les aspérités, à chercher une réconciliation, un compromis. Choisir un partenaire ou même accepter une promotion peut devenir source de tension surtout si quelqu’un d’autre doit en être écarté ou si la situation oblige à s’éloigner des amis, de la famille. La séparation démoralise et parfois traumatise. Vivre de l’incertitude. Rester figé devant une décision stratégique à prendre. Retenue précisément justifiée par le fait que le cœur « balance », hésite longtemps avant d’arrêter un choix déterminant. Être de nature aimable, accommodante, disposée à abandonner un privilège pour favoriser un climat de travail amical, un avantage pour maintenir des liens familiaux détendus. Avoir des prédispositions pour aimanter la vie de couple. Rêver d’une existence amoureuse harmonieuse. Aller jusqu’à abandonner dans certains cas sa propre identité au profit d’une plus grande fusion de couple. Cette démission de la personnalité risque cependant d’être une soumission plutôt qu’une véritable élévation par l’union.

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VÉNUS – SCORPION

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   Cette position entoure d’une aura de sensualité qui confère tout le charme nécessaire pour ravir le pouvoir par la séduction. C’est Aphrodite (aphrodisiaque) dans ses atours les plus alléchants et les plus ensorcelants. En cueillir parfois les fruits très tôt dans la vie et même malgré soi ou encore succomber à la tentation de sirènes par immaturité affective. Disposer d’une force d’attraction qui peut être utilisée comme friandise pour amadouer un partenaire ou comme arme offensive pour piéger un adversaire en le compromettant. Être attachant, mais aussi déplaisant en abusant d’une situation. Accabler pour affaiblir. Le regard, la gestuelle, le corps, le prolongement de la peau que constitue le vêtement sont les principaux éléments que l’on retrouve dans la composition personnelle d’un éros capable de se greffer d’un magnétisme imparable. S’affranchir de la retenue en matière de mœurs sexuelles. Aimer être excité. L’instinct attisé devient difficile à contrôler ou à dévier. Connaître la frénésie ou même être tenaillé par la lubricité. Si l’amant a le sentiment de posséder l’autre dans une telle étreinte, ce pourrait bien être lui le possédé. Besoin de jouissance intense parfois jusqu’à la meurtrissure. Une crise ou une maladie sérieuse peut constituer un tremplin pour renaître. Blessure, deuil, fin ou fatalité du destin deviennent des accélérateurs de conscience, des moyens de se réaliser et dans certains cas de transformer le sensuel en spirituel.

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VÉNUS – SAGITTAIRE

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   Les sentiments aisément extravertis s’expriment de manière simple, chaleureuse, s’éprouvent dans la bonne humeur et se prouvent dans la déférence manifestée à l’égard de chaque personne rencontrée. Cordialité, bienveillance et courtoisie favorisent le contact avec le public et même une certaine vie grégaire. Par ailleurs, le comportement peut être un peu moins noble si Vénus reçoit des dissonances. Présenter alors dans la conduite amoureuse un caractère plus cavalier que chevaleresque. Débridée, la vie érotique ouvre la voie à des pratiques fantaisistes ou grivoises. User parfois de manières paillardes, mais plus généralement succomber au nomadisme affectif et sexuel. Recherche d’exotisme. Affectionner les réalités sauvages. Collaborateur optimiste. Idéalisme mobilisateur. Juger avec aplomb de la pertinence ou non des règles parfois surannées héritées de la tradition. Si le signe dans son aspect de révolte contre les coutumes jugées restrictives domine, la dissidence ne manque pas de se manifester par quelques flèches bien ciblées. Parmi les gestes de réprobation, aller jusqu’à utiliser sa vie affective comme porte-drapeau pour montrer son désaccord, dire qu’on peut vivre autrement en s’autorisant des réalisations libératrices : relation interethnique, amitié inusitée, familiarité inhabituelle et même osée que les mœurs du milieu désavouent. En cela, risque élevé d’aller jusqu’à revendiquer des droits prétendus. Malgré des frasques, grande est la valeur accordée à la vie sentimentale qui prend des allures de territoire affectif à occuper, révélant en cela un conquérant fier, mais pacifiste.

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VÉNUS – CAPRICORNE

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   Lorsque la vie affective se manifeste enfin chez cet être, elle est semblable à la vigne dont les racines s’approprient le sol et au vin qui s’améliore avec les années. Mais elle est le plus souvent tenue en laisse, car les craintes de rupture ou de dépossession dominent. Ainsi, avant de consentir à investir dans une relation, le besoin d’analyser s’interpose et précède donc le simple plaisir de la vivre. Nécessité de se rassurer, d’éliminer les doutes, d’apaiser la méfiance, de vérifier la persistance des sentiments du partenaire comme d’ailleurs des siens. Finalement, lorsqu’il y a acquiescement, c’est à la manière du lierre qui se fixe: l’attachement est indéfectible. Bien que les sentiments soient stables, les démonstrations affectives demeurent timides sinon réservées. Si Vénus est honorée par la présence d’aspects favorables, l’horizon affectif s’ouvre sur un avenir prometteur garantissant la qualité du… millésime. Mais dans le cas contraire, la probité faisant défaut, les déboires s’accumulent et laissent un goût amer. Possibilité grandissante de devenir alors calculateur, rationnel et de se convaincre du fait que l’amour est chose appartenant à la fragilité florale plutôt qu’à la solidité minérale. La tendance à raisonner, même justifiée, est incompatible avec les élans passionnés de Vénus et éteint les ardeurs tout en refroidissant celles du partenaire. Une semblable attitude inquiète et possessive peut conduire à un assèchement des sentiments, à un appauvrissement de la relation. Différence d’âge physique ou psychologique, amour immature, retard inévitable dans son aboutissement s’inscrivent dans cette position.

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VÉNUS – VERSEAU

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   Globalement, Vénus en Verseau fait en sorte que la sensibilité affective est plus à l’aise dans sa traduction cérébrale que sensuelle. Sublimation de l’amour. Ce qui n’empêche pas de connaître les ébats de la vie amoureuse. Mais des distances, des hauteurs quasi objectives participent au développement de la relation, d’où une certaine froideur dans les fréquentations malgré un entregent reconnu et apprécié. Être séduit par les échanges intellectuels et les réalités désincarnées. Ne pas manquer de voir que la vie amoureuse comporte une part importante d’obligations et de compromis. Se laisser souvent aller à enjoliver l’idée qu’on peut se faire d’un partenaire et vivre ses amours à partir de cet univers idéalisé. Risque élevé d’éprouver le désenchantement et la déception dans la vie sentimentale. L’attachement menace la liberté. Craindre la limitation devant l’horizon des possibles liaisons que des scénarios fantasmés anticipent. Succomber à des excentricités jugées émancipatrices. Être tenté d’explorer ce qui est inhabituel, ce qui alimente la fiction ou l’utopie amoureuse. L’amour se vit sur un mode changeant et même interchangeable. Les copinages amoureux et les amours amicales s’inscrivent dans ce profil. S’emballer rapidement et délaisser tout aussi promptement. Le cœur se lie d’affection, mais conserve un territoire où il est loisible d’entretenir un feu parallèle. Il peut s’agir d’une flamme amoureuse, mais le cœur peut aussi être traversé par le grand amour d’un métier, d’un art ou d’un projet communautaire à visée humaniste. Vouer à celui-ci une passion sincère.

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VÉNUS – POISSONS

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   La vie amoureuse et affective atteint ici un maximum d’effervescence, de diffusion généreuse, d’ouverture et d’offrande à l’autre. Se répandre en amour autour de soi: aimer et être aimé. Sensibilité au malheur d’autrui. Être le premier à vouloir venir en aide, à soutenir et même à s’oublier au profit du démuni. Prendre l’initiative d’aller vers l’autre par empathie. Voir les déshérités et en éprouver une sollicitude authentique qui souvent remue ou déchire silencieusement. Capter la moindre variation d’un climat psychologique. Naviguer sur l’océan des humeurs de l’âme. D’où, parfois, des réactions charitables qui peuvent surprendre l’entourage par l’ampleur de l’altruisme qui les accompagne. Serviabilité qui risque d’être exploitée. Perdre beaucoup par incapacité de résister aux demandes d’aide. En présence d’aspects contrariants, la vie affective connaît l’aventure au dénouement insolite, l’épisode épineux, l’impasse désespérante, l’écueil torturant ou le naufrage pour avoir été appâté par des leurres. Le grand amour passionné surgit, mais le rêve s’évanouit cruellement au dernier moment. Cependant, au-delà des expériences amères et du cœur meurtri, il reste encore et toujours de la dignité dans les sentiments, de la prévenance dans le comportement, de la compassion dans la conscience. Ce qui ouvre la possibilité d’atteindre l’amour mystique, spirituel. Aller jusqu’à s’absorber dans des tâches obscures ou des travaux anonymes, mais qui contribuent à façonner la part d’une œuvre qui dépasse la condition physique elle-même et transcende l’être. Se laisser porter par le chant et principalement la musique chorale.